La collecte de fonds n’est pas passée à côté de la digitalisation des moyens de paiement. On considère aujourd’hui qu’un Français sur quatre est un e-donateur. Face à cette banalisation de l’usage des outils digitaux de nombreux moyens ont vu le jour pour aider les associations à bien mener leur collecte de dons en ligne.
Votre site Internet est le premier point de contact avec votre communauté et les internautes sensibles à votre cause. Du moins il reste le plus facile et le plus rapide d’accès.
Il est donc indispensable de leur donner la possibilité de vous manifester leur soutien, notamment financier.
Nous vous donnions récemment toutes les clés en main pour bien briefer votre prestataire dans le cadre d’une refonte de site. Le formulaire de dons en ligne est précisément le type de fonctionnalité à mettre en avant dans un brief.
Les grandes associations et ONG qui vivent de la contribution des donateurs ont très bien intégré ces formulaires de don à leurs sites Internet.Voici pour exemple les formulaires de don de la Fondation de France et de la Ligue contre le cancer et les bonnes pratiques associées.
« Nous avons hésité entre obtenir une subvention de la ville ou de la région, mais on s’est dit que pour communiquer sur nos actions et fédérer une communauté, le financement participatif était un bon levier. Une autre raison est celle-ci : collecter en ligne, ça va beaucoup plus vite ! »
Benjamin Trécherel, président de l’association le Bon Hibou
Vous avez peut-être entendu parler du phénomène de « crowdfunding », ou financement participatif. Il s’agit simplement d’une demande de participation, essentiellement financière, auprès du grand public, en échange d’un suivi transparent du projet concerné. Sur le marché du don, la profusion de l’offre a de quoi déconcerter. Les sites de crowdfunding solidaires se multiplient, et les projets qu’ils mettent en avant aussi. Mais attention, tous ne sont pas gratuits.
Il y a les plateformes généralistes qui sont maintenant bien installées, comme Kisskissbankbank ou Ulule où l’on trouve de tout. Il y a les champions du « charity business », comme Globalgiving, où le donateur peut choisir le lieu d’intervention et la cause qu’il veut défendre. Puis il y a les plateformes individualisées, plus rares, comme Watsi qui permet d’offrir un traitement médical à une personne malade.
Enfin certaines plateformes se sont spécialisées dans le financement participatif dédié aux associations, comme HelloAsso. Cette plateforme, entièrement gratuite a déjà permis à plus de 14 000 associations de collecter près de 20 000 euros. Comment ça marche ? Explication à travers le cas pratique de la petite association, le Bon Hibou.
Le lancement de campagnes sur ces plateformes doit impérativement être relayé sur les réseaux sociaux. En effet la force de ces plateformes est de s’appuyer sur la puissance de recommandation des réseaux sociaux et de pouvoir agrandir le premier cercle de soutien.
À côté de ces plateformes de collecte « classiques » ont vu le jour de nouveaux outils qui aident les associations à rationaliser la collecte de dons et l’organisation d’événements, grâce aux fonctionnalités des réseaux sociaux. Prenons comme exemple Alvarum, qui a déjà conquit de nombreuses associations et sportifs.
Le principe est simple : s’appuyer sur votre communauté pour collecter des fonds en votre nom à l’occasion d’un défi sportif ou d’une course solidaire existants (Course des Héros, Semi-Marathon de Paris, etc.) ou d’un événement sportif et/ou caritatif propriétaire. En gros, faire courir pour la bonne cause.
Il vous suffit de créer une compte avec un maximum d’informations sur votre association et votre cause et d’inciter les membres de votre communauté à créer des pages de collecte personnelle et à mobiliser leur entourage.
Ici encore, la communication sur les réseaux sociaux est la clé du succès.
Si le vieillissement des donateurs est un sujet d’inquiétude pour le secteur associatif, la jeune génération est prête à prendre le relais de la générosité si tant est qu’on s’adapte à ses usages, notamment digitaux. Les jeunes ont des pratiques de don plus diversifiées que leurs aînés avec un recours plus important au « micro-don » et aux méthodes de financement participatif en ligne évoqué plus haut.
Les associations ont donc tout intérêt à être présentes sur les réseaux sociaux. Non seulement pour gagner en visibilité, mais aussi pour permettre les dons dématérialisés.
Il apparaît clair que le réseau social le plus adapté à une approche de collecte de fonds reste Facebook. En effet depuis peu il est possible de joindre un bouton de don à votre page et à vos publications. Ce privilège était déjà accordé à quelques associations partenaires choisies par le site, et il est maintenant accessible à toutes les associations qui le souhaitent.
Il existe également des solutions pour recevoir des dons via Twitter, mais cet outil n’est aujourd’hui que très peu développé.
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