Les associations au cœur de l’innovation en santé

Des filières endométriose constituées d’ici fin 2023

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En France, 10 % des femmes en âge de procréer souffrent d’endométriose. La maladie représente la première cause d’infertilité au niveau national. Elle se manifeste par des symptômes douloureux multiples. La qualité de vie des personnes malades et de leurs proches s’en trouve significativement affectée.

On comprend mieux pourquoi le déploiement de « filières endométriose », destinées à garantir un diagnostic rapide et l’accès à des soins de qualité sur l’ensemble du territoire, est un enjeu majeur pour les professionnels de santé, les patients et les familles. Il semble que cela soit aussi le cas pour les pouvoirs publics, puisque les « filières endométriose » se veulent l’un des piliers de la stratégie nationale de lutte contre l’endométriose lancée le 11 janvier dernier par le président de la République. Un cadre d’orientation national coordonné par la direction générale de l’offre de soins (DGOS) doit permettre la mise en œuvre efficace de filières régionales sur l’ensemble du territoire.

Pour s’assurer de la pertinence de ce cadre d’orientation national, la DGOS a souhaité impliquer dans un groupe de travail dédié l’ensemble des acteurs concernés par l’endométriose, à savoir les représentants institutionnels, les agences régionales de santé (ARS), les conseils nationaux professionnels et les sociétés savantes, ainsi que les associations de patient(e)s et personnes qualifiées. Toutes les filières doivent être constituées d’ici fin 2023.

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