Deux robots connectés pour améliorer l’observance des enfants

Les professionnels de santé n’hésitent pas à parler de véritable fléau. Mais pas question pour ces derniers de pointer du doigt la responsabilité des patients ou la complexité des protocoles thérapeutiques. Leur démarche est tout autre. Il s’agit en priorité d’avancer des solutions pour améliorer l’observance des traitements par les patients atteints de maladies chroniques (comme l’asthme) et potentiellement rares (comme la mucoviscidose).
L’initiative se veut essentielle quand on sait que ne pas prendre ou mal prendre son traitement - en raison notamment de sa complexité ou de sa lourdeur au quotidien - peut avoir de graves conséquences, telles que la détérioration de l’état de santé et de la qualité de vie, mais aussi générer des surcoûts majeurs pour le système de santé.

Accompagner le patient dès son plus jeune âge dans une logique d’éducation thérapeutique qui le rendrait plus autonome et faciliterait l’adhésion aux traitements apparaît alors comme un passage obligé.
La start up lyonnaise Ludocare l’a bien compris et propose des thérapies digitales qui améliorent la santé des enfants atteints de maladies chroniques ou rares. De quoi s’agit-il concrètement ? De deux robots connectés - Joe et Léo - qui vont guider les jeunes enfants dans la prise de leurs traitements. À terme, il s’agit d’améliorer leur état de santé et leur qualité de vie.

Au-delà des jeunes patients, ces solutions numériques s’adressent également à leur entourage et aux professionnels de santé. L’implication des parents est en effet cruciale pour une bonne observance, même si elle est parfois vécue comme une surveillance pesante pour les enfants et donc rejetée, pouvant même devenir source de conflits.