Droit de la santé
La prestation de compensation du handicap (PCH) représente une aide humaine qui permet aux personnes bénéficiaires d'être assistées dans des tâches quotidiennes, que ce soit pour faire des courses ou remplir des obligations administratives. Jusqu’ici, la plupart des personnes porteuses d'un handicap psychique en étaient exclues. À partir de janvier 2023, la situation va changer avec une prestation élargie aux personnes présentant un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neurodéveloppement, comme l’a récemment annoncé la Secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.
Testé depuis 2021 dans les Ardennes, la Gironde et les Vosges, ce dispositif constitue une revendication portée depuis plusieurs années par les associations représentant ces personnes malades qui ne comprenaient pas pourquoi les critères d'attribution de la PCH excluaient jusqu'ici les personnes porteuses d'un handicap mental. Il faut dire que si de nombreuses personnes porteuses d'un handicap psychique sont capables d'effectuer seules des activités quotidiennes essentielles (se laver, s'habiller, aller aux toilettes…), elles sont en revanche en grandes difficultés au moment de réaliser d’autres démarches : faire ses courses, aller chez le médecin, prendre le bus… Autant d’actes pour lesquels elles ne recevaient jusqu’à présent aucune aide.
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