La santé sera numérique ou ne sera pas !

À l’heure où les nouvelles technologies sont toujours plus plébiscitées pour améliorer le quotidien, le système sanitaire français entend lui aussi miser sur le numérique pour garantir à tous l’accès aux soins et les optimiser. Et visiblement, il n’y a pas de temps à perdre.

L’agence du numérique en santé (ANS) s’engage activement pour optimiser la transition numérique, en France et en Europe. Forte de ses 170 collaborateurs, elle travaille en premier lieu à mettre fin à l’isolement personnel ou géographique qui constitue, plus que jamais, le principal frein à l’accès aux soins pour près de 360 000 Français.
Il s’agit dans ces zones, présentées comme des déserts médicaux, d’assurer le développement de solutions digitales qui ont démontré leur efficacité comme la télémédecine et le télésoin.

Mais qui dit numérique, dit personnel à même de l’utiliser. L’un ne va pas sans l’autre. Autant dire que le levier d’action ne se situe pas seulement au niveau de la technologie et de son développement, mais également au niveau de la formation des professionnels appelés à en faire l’usage. De quoi tordre le cou à l’idée reçue qui veut que le numérique soit appelé à remplacer l’être humain, du moins à mettre à mal la relation humaine. Il n’en est rien.

Les nouvelles technologies n’ont pour objectif principal que de compléter les autres formes plus habituelles des prises en charge des patients, sans en dégrader la qualité. Autant dire qu’un outil comme le dossier médical partagé - permettant le partage des informations par le patient avec un médecin à distance et même avec d’autres professionnels de santé – est au cœur de la numérisation du système sanitaire.
Il revient aujourd’hui à l’ANS d’apporter les référentiels techniques pour garantir le chiffrement des données personnelles et surtout la protection des bases qui les contiennent.