La téléconsultation n’en finit plus de séduire…

Dossier médical partagé, dossier pharmaceutique et téléconsultation : quels rapports les usagers entretiennent-ils avec les principaux outils numériques mis à leur disposition ?

C’est ce qu’a voulu savoir l’Union nationale des associations agréées d’usagers du système de santé France Assos Santé. Elle a donc mandaté l’institut CSA pour mener une étude intitulée « Les Français et la e-santé ». Étude dont les résultats ont été publiés en juillet dernier et qui révèlent de manière probante que la télémédecine progresse (boostée notamment par la crise sanitaire et les différentes périodes de confinement) sans pour autant s’ancrer dans les habitudes des Français. Pour preuve, si avant le confinement, seuls 7 % des Français avaient eu recours à la téléconsultation, ils étaient 22 % à l’utiliser pour la 1ère fois depuis le premier confinement. Pour ce, ils ont notamment eu recours aux plateformes de rendez-vous en ligne que certains utilisaient déjà pour programmer leurs rendez-vous médicaux.

Malgré cela, difficile d’affirmer que cette pratique est devenue une habitude car à peine plus de la moitié des nouveaux utilisateurs ont continué à avoir recours à la télémédecine après la fin des confinements, alors que plus de 7 utilisateurs sur 10 se disaient très satisfaits de cette expérience. Un autre chiffre démontre, s’il le fallait, la séduction opérée par les téléconsultations. Ils ne sont que 13 % des personnes interrogées à avoir déclaré que la téléconsultation ne pouvait en aucun cas remplacer une consultation en présentiel. Plusieurs raisons justifient la si bonne presse de la téléconsultation auprès des usagers : le confort physique et mental de la téléconsultation, le gain de temps, la possibilité de consulter quel que soit l’endroit, la réduction des risques d’exposition au virus (Covid-19), la possibilité de ne pas se déplacer avec des enfants…