La télémédecine au chevet de la santé respiratoire

Crise de la Covid-19 oblige, les Rencontres annuelles de l'association Santé respiratoire France - habituellement organisées au Sénat - ont exceptionnellement eu lieu cette année via visioconférence. L’occasion pour les organisateurs d’appeler les pouvoirs publics à pérenniser la télémédecine afin d'améliorer la prise en charge des patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Dans la droite lignée de leurs propositions formulées en 2019 de concevoir et d’expérimenter de nouveaux outils dans le parcours de soins des patients, les membres de Santé respiratoire France ont insisté sur la nécessité de maintenir un haut niveau de pratique de la télésanté en ville et à l'hôpital. Pour permettre l’accès à la santé respiratoire, l’association encourage le développement de la téléconsultation, la télé-expertise, la télésurveillance et d'objets connectés.

Il faut dire que le dernier confinement a démontré tout l’enjeu de la télémédecine dans le cadre de la santé respiratoire. Ainsi, selon les résultats d'une enquête menée auprès de quelque 600 patients, 42 % ont déclaré avoir annulé ou reporté une consultation prévue avec le pneumologue et 24 % ont testé à cette occasion la téléconsultation. Et pour les patients qui ne pourraient se connecter de chez eux, il convient de multiplier les points de téléconsultation physiques (cabines connectées, par exemple). De quoi éviter les ruptures de soins, notamment dans les déserts médicaux.