E-Santé
La télémédecine apparaît comme une solution de premier plan pour améliorer la prise en charge médicale et médico-sociale des populations des territoires montagneux à faible densité. Le GHT (Groupement hospitalier de territoire) Alpes-du-Sud, qui en est convaincu, a récemment présenté sa stratégie de déploiement de la télémédecine sur son territoire, soit un bassin de vie de faible densité de population (140 000 habitants), essentiellement montagneux, avec des temps d’accès aux pôles hospitaliers importants et une activité touristique saisonnière pouvant ponctuellement engorger les structures de soins locales.
On comprend mieux pourquoi le GHT Alpes-du-Sud est partenaire d’une dizaine de projets de télémédecine depuis plusieurs années. Mais plus que les projets, c’est bel et bien toute une stratégie Télémédecine qu’entend aujourd’hui définir le GHT Alpes-du-Sud. Pour y parvenir, il a lancé, avec le groupe AG2R La Mondiale, une étude pour définir son schéma directeur territorial de télémédecine. Celle-ci a abouti à un état des lieux et à un diagnostic des services de télémédecine déjà lancés ainsi qu’à un plan d’actions adapté.
Baptisée Stratégie GHT 3.0 Alpes-du-Sud, cette feuille de route est orientée, en priorité, vers les publics fragiles : les aînés, notamment en EHPAD; les patients atteints de pathologies cardiaques ; les patients touchés par une maladie chronique ; les personnes prises en charge par les urgences médicales. Parmi les objectifs chiffrés avancés par le GHT et que la nouvelle stratégie devrait permettre d’atteindre : une diminution de 15 % du nombre d’hospitalisations évitables pour les résidents d’EHPAD d’ici à 2022 et la réduction dans la même proportion du nombre des transports et des coûts afférents sur la même période.
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