L’APF France Handicap du Gard à l’heure numérique

C’est un fait : les services numériques de santé autorisent de nouvelles perspectives en termes de prise en soin, qu’il s’agisse du diagnostic, du suivi à distance des patients, de la communication entre les soignants…

Un des enjeux du développement de la e-santé réside à n’en pas douter dans la capacité d’associer le patient à la conception des outils. C’est du moins ce qu’estime Madame Orlay Moureau, directrice de l’APF (Association France handicap) du Gard. Cette dernière s’est prêtée au jeu des questions réponses pour décrire les usages des services numériques de santé par le pôle médico-social de l'association.
Premier outil au centre de l’organisation : la messagerie Médimail. Cette messagerie est utilisée par l’ensemble des collaborateurs afin de sécuriser toutes leurs communications. Il faut dire qu’elles sont appelées à contenir des données sensibles. L’objectif étant bien entendu de respecter la loi et la RGPD qui stipule que le simple partage du nom d’une personne constitue une donnée sensible à sécuriser.

La sécurité des communications dématérialisées fut d’ailleurs appréciée à sa juste valeur à l’occasion de la crise de la COVID-19. Une crise sanitaire qui a littéralement accéléré le recours à la télémédecine pour réaliser des téléconsultations. Pour l’APF France handicap du Gard, le recours à la télémédecine s’est fait via la plateforme régionale TéléO, avec deux avantages essentiels : le confort des patients qui n’avaient pas à se déplacer et un précieux gain de temps pour les collaborateurs de la structure. Et si le fonctionnement à distance a donné pleine satisfaction, il a également mis en lumière la problématique de la fracture numérique territoriale…