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Le DMP, pilier du système de soins numérique

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Depuis 2018, il est proposé à tous les Français, alimenté automatiquement et enrichi de services qui devraient, dans quelques années, en faire un outil de référence de la pratique médicale. Sa reprise en main par la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) en 2016 a, sans nul doute, fait passer le dossier médical partagé, dans une autre dimension. Elle l’a en tout cas rendu plus opérationnel et adapté aux attentes des premiers bénéficiaires, à savoir les patients et les professionnels du soin.

Nous sommes bien loin du premier DMP édifié « dans le vide » à partir de 2004, outil technologique autocentré, sans finalité précise et sans la participation de ceux qui auraient dû le faire vivre. C’est du moins la vision exprimée fin juillet par le député Cyrille Isaac-Sibille (LREM) dans un récent rapport d'information parlementaire, rédigé au nom de la mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale. Malgré des avancées significatives, l’élue reconnaît que de nombreux « véritables chantiers » restent « à mettre en œuvre » afin que le DMP puisse « être au centre du virage numérique de notre système de santé ».

Plus qu’une plateforme de collecte d’informations médiales, le DMP doit, selon l’auteure du rapport, servir d’aiguillon à une mise en cohérence des données de santé, autour de quatre objectifs clairs : donner au patient la connaissance et le contrôle sur ses données de santé ; se faire accepter comme un outil utile à la pratique médicale ; partager les documents de santé nécessaires au parcours de soins ; donner aux professionnels et établissements de santé l’information médicale nécessaire au traitement du patient dans une logique de parcours de soins coordonnés.

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