L’appel lancé par l’Institut Montaigne pourrait être résumé en une ambition : faire du digital le pilier de la transformation du système de soins. Un vœu qui a pris une résonance particulière ces dernières semaines, crise de la COVID-19 oblige et qui s’inscrit dans la volonté du Gouvernement de revoir le système de soins de fond en comble comme l’a rappelé le journal Le Figaro. Pour ce, l’Etat a choisi de s’appuyer sur le Ségur de la santé et s’est fixé un délai de 8 semaines, soit jusqu’à la mi-juillet. Il faut dire que la crise sanitaire a démontré, s’il le fallait, la capacité des acteurs de la santé à innover ensemble, et plus que jamais, à précipiter l’adoption de solutions digitales comme la téléconsultation. Autant d’outils permettant d’améliorer le diagnostic et le suivi des patients.
Mais le chemin est encore long pour une France qui doit faire face à plusieurs freins au déploiement du numérique en santé : le poids des réglementations, les barrières culturelles, les contraintes financières sans oublier les habitudes des patients comme des soignants dont beaucoup sont encore réticents à la digitalisation du parcours de soins. C’est en s’appuyant sur ce contexte que l’Institut Montaigne en appelle à un « New Deal » de la santé qui s’appuierait sur la montée en puissance des acteurs privés, sur un accès facilité aux données et sur un environnement réglementaire propice au développement de solutions innovantes.
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