Le Ségur de la santé, locomotive du numérique en santé

C’était il y a un an et demi… En juillet 2020, le numérique apparaissait comme la priorité en termes d’investissements dans le champ du sanitaire. C’est du moins ce qu’actait le Ségur de la santé qui ambitionnait ainsi de rattraper le retard de la France dans la modernisation, l’interopérabilité, la réversibilité, la convergence et la sécurité des systèmes d’information.
Un an plus tard, début septembre, une première fenêtre de candidatures aux financements a été ouverte. Et, à première vue, les projets susceptibles de bénéficier d’un soutien financier ne manquent pas - à l’image de la prescription connectée de biologie.

En cours de déploiement au centre hospitalier régional universitaire de Nancy, cette innovation numérique entraîne un changement radical des pratiques pour les infirmiers et infirmières diplômé(e)s d’État (IDE) comme pour les techniciens de laboratoire du CHRU lorrain. Il est également question d’évolution des pratiques professionnelles et de la prise en charge des patients au sein du centre hospitalier Lariboisière (Paris) où un projet de consultation médicale « endormi-e » est en cours de réflexion. Des anesthésistes de l’hôpital parisien et des chercheurs de l’Inria développent –avec le soutien d’une éthicienne– un outil pour détecter les risques de développer un infarctus ou une maladie rythmique cardiaque à partir des données d’anesthésie… Plus que jamais, la souveraineté numérique en santé est une question de travail collaboratif et de logique partenariale.