Si les entreprises et l’activité économique nationale sont durement impactées par l’épidémie de COVID-19, un autre secteur n’est pas épargné : le mouvement associatif. En effet, depuis la mise en place de l’état d’urgence sanitaire, les associations voient leur fonctionnement ralenti, et souvent même à l’arrêt. C’est ce qui ressort de l’enquête conduite par Recherches Solidarité en lien avec le Réseau national des Maisons des associations (RNMA).
L’étude a été lancée auprès des associations pour évaluer l’impact de la crise actuelle sur leur structure et a enregistré une très forte participation. Pour preuve, plus de 12 000 réponses ont été enregistrées en l’espace de dix jours seulement. Ainsi, d’après l’enquête, « 70 % des associations ont dû suspendre leurs activités habituelles ». Un arrêt brutal non sans conséquences sur leurs finances. Ainsi, « plus de 40 % prévoient à 6 mois une perte de revenus d’activité significative et des difficultés de trésorerie ».
Pas de quoi malgré tout mettre à mal leur engagement, ni la motivation et l’ingéniosité de leurs membres. 40 % des associations répondantes ont indiqué réfléchir ou avoir déjà mis en place des activités de substitution pour continuer à agir à distance. L’objectif étant pour toutes de trouver des solutions pour maintenir le lien social et pallier au risque d’isolement auquel tout individu peut être confronté. Un chiffre l’atteste : 80 % des associations maintiennent des liens à distance avec leurs bénévoles, quand la majorité reste en contact avec les bénéficiaires de leurs actions.
Pour nous aider à être au plus près de vos attentes, votre avis est important!
Retrouvez ici ce qui nourrit la vie associative, la place de l'expérience patient et des usagers du système de santé.