Une intelligence artificielle incapable de faire le mal ? La question est plus que jamais d’actualité au moment où la limite entre « indépendance de la machine » et « intervention humaine » constitue l’un des paramètres clés de toute nouvelle technologie. Le cinéma mettant en avant les capacités extraordinaires de l’intelligence artificielle a souvent montré le côté obscur de cette dernière. Une vision partagée par Garry Kasparov pour lequel il ne peut y avoir d’intelligence artificielle éthique sans humains éthiques !
Il convient selon lui de répondre à la problématique suivante : comment, sur le plan éthique et sécuritaire, allons-nous intégrer l’intelligence artificielle au monde dans lequel nous vivons ? L’ancien champion du monde d’échecs a présenté son analyse, en janvier dernier à Davos, en Suisse, lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial. Un événement au cours duquel il fut question de commerce entre les États-Unis et la Chine, mais aussi d’intelligence artificielle avec pas moins de 40 sessions dédiées.
Plus que de performance ou d’application concrète des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle, les débats furent largement centrés sur l’importance de l’éthique.