Numérique en santé : le moment de passer à la vitesse supérieure

Accélérer : c’est, à n’en pas douter le maître-mot au moment d’évoquer le déploiement du numérique en santé sur le territoire national. Un leitmotiv ces dernières semaines dans le discours de la délégation du numérique en santé. Il faut dire que dans le cadre de la lutte contre l'épidémie de la Covid-19, plusieurs projets numériques ont été lancés par les pouvoirs publics. Ces outils ont incontestablement servi la gestion de la crise sanitaire.
Au passage, ils ont conforté tout l’intérêt du numérique en santé, non seulement pour accompagner les soignants au quotidien mais aussi pour assurer un suivi de qualité de tous les patients. Encore faut-il aujourd’hui accélérer la mise en œuvre du digital en santé. L’Etat entend bien montrer l’exemple.

C’est pourquoi la délégation du numérique en santé a récemment rappelé que les 26 actions du volet numérique de "Ma santé 2022" seraient tenues au 31 décembre 2021. Une mobilisation qui ne doit pour autant pas masquer l’important retard pris par la France en matière de numérique en santé, et ce en dépit des investissements réalisés. Parmi les manques identifiés, on peut évoquer : les standards d’interopérabilité, l’identifiant national de santé dans les logiciels métier ou encore l’espace numérique de santé.

A contrario, pendant la crise, plusieurs outils technologiques ont démontré toute leur pertinence dans la stratégie de repérage, d’isolement et de prise en charge des personnes touchées par la Covid-19. Parmi les outils utilisés pour lutter contre la propagation du virus et réaliser le suivi épidémiologique : Contact Covid et le SI-DEP (système d’information de dépistage) permettant de collecter des résultats des tests pratiqués par l’ensemble des laboratoires autorisés à réaliser le diagnostic de la Covid-19…