Penser une e-santé à l’échelle internationale

L’ANS, la DNS, les GRADeS, les ARS, la Cnam, la CNSA, le GIE-SESAM Vitale, l’ANAP, l’ATIH... Ils étaient presque tous là. Réunis au ministère des Solidarités et de la Santé, ces acteurs-clés de la transition numérique ont en effet participé à la 6ème édition du Conseil du Numérique en Santé qui se tenait le jeudi 16 décembre dernier. Il s’agissait pour les participants de prendre connaissance de l’état d’avancement des différents projets inscrits dans la feuille de route du numérique en santé.

Plus qu’un moment d’écoute passif, le Conseil du Numérique en Santé constitue davantage un temps de réflexion et d’échanges. Chacun a pu rappeler en toile de fond l’ambition commune, à savoir construire un avenir brillant pour la e-santé, grâce à un portage politique assumé. Hasard du calendrier, cette volonté se veut d’autant plus forte que la France a pris la présidence de l’Union européenne depuis le 1er janvier. Animés par des valeurs d’éthique et d’humanisme et avec l’intention de mettre en valeur les acteurs du changement de paradigme ainsi que les projets qu’ils portent au quotidien, les membres du Conseil du Numérique en Santé ont programmé une journée autour de 5 séquences : la gouvernance élargie à de nouveaux acteurs nationaux comme régionaux ; le Ségur du numérique en santé pour simplifier le parcours de soin, alimenter Mon espace santé et améliorer la pratique de la médecine ; Mon espace santé avec un accès unique, sécurisé et consenti à la MSSanté, au DMP, à un vaste catalogue de services de santé et à un agenda numérique ; la Stratégie d’accélération « Santé numérique » pour soutenir la formation, les appels à projets, le développement technologique, l’expérimentation et l’innovation ; Europe et International avec cette volonté de globaliser la e-santé en créant un espace européen d’échanges des données de santé...