Les associations au cœur de l’innovation en santé

Plébiscite pour le numérique en santé

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Le numérique en santé : bonne ou mauvaise chose ?
À en croire un sondage réalisé fin mars par Harris pour la Fondation Roche et publié le 17 juin dernier, l’initiative séduit. Ils seraient ainsi plus de 8 Français sur 10 à estimer que le développement des technologies numériques dans le domaine de la santé constitue un progrès appréciable. Il faut dire que ces derniers ont le sentiment de bien maîtriser les outils digitaux.

Du côté des plus sceptiques, on avance au contraire le sentiment d’une mauvaise maîtrise des outils digitaux ou d’un accès limité aux soins ou aux technologies (de par leurs connaissances, leurs situations géographiques ou les moyens mis en œuvre par les structures de soins locales). De quoi craindre à l’avenir des soins à deux vitesses avec non seulement des soins moins efficaces pour ceux qui ne maîtriseraient pas suffisamment bien les outils numériques, mais aussi et surtout un éloignement progressif d’une partie des Français du système de santé du fait de leurs difficultés d’accès aux technologies numériques. Si pour les chantres du numérique en santé, les innovations vont incontestablement améliorer la santé, permettre de mieux prévenir et gérer les épidémies, elles vont en premier lieu faciliter les démarches administratives, aider à mieux s'informer en matière de santé, améliorer la recherche grâce aux données de santé et favoriser l’obtention plus rapide d’un rendez-vous médical.

Une chose est sûre : la majorité des utilisateurs du numérique en santé sont satisfaits. Nul doute que les téléconsultations, les applications d'e-santé, les services numériques et les sites d'information créés par les pouvoirs publics contribuent grandement à l’entreprise de séduction.

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