Dominique Pon en rêvait. Un décret à paraitre va bientôt exaucer son vœu, à savoir rendre opposable le cadre d’interopérabilité des systèmes d’information de santé (CI-SIS) défini par l’Agence du numérique en santé (ANS).
Pour le président-directeur général de la clinique Pasteur à Toulouse, chargé du chantier numérique gouvernemental Ma santé 2022, il s’agit d’une condition sine qua none pour le développement de la e-santé sur le territoire national. Qui dit cadre d’interopérabilité, dit tout simplement partage de données et portabilité. Nul doute que cette interopérabilité renforcée participera à instaurer un monde de la santé rythmé par les échanges et le partage de données. Il faut dire que jusqu’ici les établissements de santé avaient parfois bien du mal à échanger simplement leurs données.
Les directions des systèmes d’information étant obligées de recourir à de nombreuses interfaces d’échange ou à des bus d’interopérabilité pour faciliter la communication entre les différentes applications. Autant de contraintes qui nuisaient à l’efficience du système de santé et donc à une prise en soins optimisée. L’absence d’un portage politique fort en est en partie la cause.
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