Une consultation pour classifier les solutions numériques

Logiciels d’orientation patient, outils d’auto-surveillance ou de surveillance des patients à domicile, solutions de télémédecine ou applications mobile et/ou web de santé, les solutions numériques en santé se multiplient. Pour en assurer la qualité et la sécurité, et éclairer les choix des pouvoirs publics et des utilisateurs, la Haute autorité de santé (HAS) a élaboré une classification fonctionnelle des solutions numériques.

Cette classification repose sur trois critères : la finalité d’usage, la personnalisation de la réponse et l’autonomie fonctionnelle. Travail préliminaire à la matrice d’évaluation des solutions numériques, l’initiative a montré toute son utilité dans un contexte de crise sanitaire comme celle du COVID-19. En effet, cette classification doit permettre de réduire les déplacements sur l’ensemble du territoire ; optimiser le temps de chacun des acteurs des soins ; réguler le recours aux soins ; aider à la réduction des contacts interpersonnels dans la gestion d’un risque épidémique. Autant d’enjeux qui mettent en lumière les apports du numérique pour le système de santé. Même si en la matière, l’hétérogénéité est de mise, qu’il s’agisse de la nature technologique ou des principes de fonctionnement et des fonctionnalités des outils concernés.

Pour optimiser cette classification, la HAS a entrepris de recueillir les éventuelles suggestions des différents acteurs de santé (publics, privés, institutionnels). De quoi augmenter la lisibilité et l’exhaustivité des catégories envisagées. A noter que cette consultation publique est ouverte jusqu'au 30 juin et accessible sur le site de la HAS.