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La 5ème journée Innov’Asso, qui s’est tenue le 29 novembre dernier, a été consacrée à la réflexion et la découverte de solutions innovantes au service du parcours de santé. Projection de « live tweets » sur grand écran, plan de salle ergonomique et modulable, stands participatifs, ateliers interactifs et échanges avec des experts métiers ont contribué à une grande interactivité avec et entre les participants.
Une organisation riche et dynamique
Pour la première fois, 11 stands de porteurs de projets innovants ont ouvert la journée. Ils ont permis à la centaine de participants présents de découvrir des Serious Game, un organisateur de Hackathon, des Living Lab, l’équipe de MyCurie.fr mais aussi des projets Roche co-construit avec des associations de patients comme Chaîne Rose, le Challenge4MS avec Par Ici la Sortie, le site EtudesEtro.fr, Zemy et la campagne grand public de dépistage des hépatites menée par Roche Diagnostics.
Pour la première fois, une quinzaine d’experts métier Roche étaient également présents. Ces derniers ont « vogué » de table en table, à l’occasion d’un déjeuner créatif en mode « dating » pour rencontrer les associatifs présents et répondre à toutes les questions qui leur étaient posées. Y compris les plus déstabilisantes ! Tous les participants étaient mobilisés autour d’un but commun : améliorer grâce à des projets innovants la qualité de vie des patients. Mais aussi autour d’un objectif ambitieux : réfléchir à la façon de préparer au mieux le parcours de santé idéal de demain.
Identifier les solutions innovantes face aux “points de rupture” du parcours de santé des patients
La séance plénière, animée par Stéphane Korsia-Meffre , coordinateur de l’association France Côlon, a réuni différents acteurs du monde de la santé. Parmi eux Magali Leo, chargée de mission au CISS, mais aussi Maël Priour, ingénieur de projet à l’Institut Curie et Engerran Habran, directeur du fonds Recherche et Innovation de la Fédération Hospitalière de France.
Au programme : l’innovation dans le parcours de santé. Cette dernière revêt différentes formes, et ne s’incarne pas qu’à travers des aspects technologiques. Ainsi, accompagner les patients dans le virage ambulatoire qui s’opère est l’un des aspects qui a été le plus évoqué.
L’objectif : réduire les coûts pour les établissements hospitaliers et améliorer la qualité de vie des patients. Sauf qu’en réalité, les choses ne sont pas si simples, comme l’a expliqué Magali Leo, chargée de mission au CISS : « Engagés sur la question du virage ambulatoire, les pouvoirs publics ont la volonté de faire baisser les durées moyennes de séjours à l’hôpital.
La France semble en effet en retard par rapport aux pays voisins. La chirurgie ambulatoire est un changement qui répond a priori à des aspirations exprimées par de nombreux patients, mais les aidants sont plus ou moins préparés à prendre le relais. Une enquête qualitative conduite par le CISS montre que l’information des patients sur les conséquences d’une telle prise en charge est souvent insuffisante. Les ressources disponibles à domicile sont parfois inadaptées, alors même que la sécurité des soins est un aspect essentiel.
La coordination des soins, entre la ville et l’hôpital est en outre complexe, voire parfois chaotique. Elle est pourtant un pré requis pour la montée en charge. Une autre difficulté doit être levée : il s’agit de la problématique du reste à charge qui peut augmenter lorsque les soins sont extra hospitaliers. Par ailleurs, afin de soutenir le virage ambulatoire, il est nécessaire de repenser les garanties offertes par les complémentaires santé car à ce jour, pour prétendre à la prise en charge d’une aide à domicile, il faut avoir été hospitalisé un certain nombre de jours ; or si le nombre de jours en hôpital est raccourci, le contrat ne couvre pas les besoins ».
Comment repérer les innovations existantes et s’en inspirer au mieux?
Aujourd'hui, l’hôpital est une forteresse pour les innovateurs externes
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Engerran Habran, directeur du fonds de la Fédération Hospitalière de France
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Dans une logique de complexité croissante, le parcours de santé devra associer conjointement la meilleure utilisation possible de l’innovation et des technologies, de l’architecture du système d’information mais aussi de l’humain. Les patients semblent prêts à affronter ce changement, sous réserve d’être informés et de recevoir la garantie d’une sécurité bien maîtrisée. Cela suppose de mettre en place des projets pertinents et de trouver les bons moyens de les financer.
Engerran Habran, directeur du fonds de la Fédération Hospitalière de France, y travaille au quotidien en finançant des projets innovants :
« Aujourd’hui, l’hôpital est une forteresse pour les innovateurs externes, il faut la décloisonner. En tant qu’organisme financeur d’innovations, nous en sommes en recherche à la fois de bons projets, mais surtout de bonnes équipes. Pour cela, nous encourageons les porteurs de projets à s’associer à tout innovateur externe et notamment au patient qui est toujours source d’expertise intéressante ».
Parmi les innovations inspirantes, on trouve notamment l’application MyCurie, lancée par l’Institut Curie. Elle a été pensée pour et avec les patients. Maël Priour, ingénieur de projet à l’Institut Curie était là pour en parler :
“ Nous avons regardé ce qui se pratiquait ailleurs. L’idée de MyCurie a germé il y a deux ans. Nous en sommes très fiers car c’est une véritable mine d’informations, qui tient dans la poche !”
Identifier des partenaires pour concevoir/développer/ diffuser des innovations autour du parcours de santé
Maël Priour est revenu sur les partenaires qui l’ont accompagné dans le développement de MyCurie et a donné des conseils pour développer des partenariats fructueux. Enguerran Habrand a quant à lui expliquer les stratégies sur lesquelles il s’appuie pour diffuser une innovation autour du parcours de santé au sein des établissements de santé.
Enfin, Magali Léo est revenu sur des initiatives intéressantes comme celles de l’Université d’été ANAP, ou encore sur le projet de Christophe Jacquinet, l’ancien directeur général des agences régionales de santé de Picardie puis de Rhône-Alpes, qui a lancé les « Etats généraux de l’innovation organisationnelle en santé 2016 ».
Des ateliers enrichissants, interactifs et appréciés
L’après-midi de cette 5ème édition était consacrée à trois ateliers interactifs.
Atelier 1 : Innovation et point de ruptures du parcours de santé
L’objectif de cet atelier était d’identifier les points de rupture dans le parcours de santé des patients, mais aussi les solutions pour y faire face. Il apparaît de plus en plus évident que les associations de patients doivent être intégrées dans les politiques de santé. Diagnostic, hospitalisation, articulation ville/hôpital, modification du niveau d’atteinte, retour à la maison… sont des moments déterminants.
Pour pallier à ces points de rupture, il est nécessaire d’avoir des outils pour rassurer, accompagner, faire circuler l’information entre acteurs, suivre le respect du traitement, prévenir et détecter à domicile… Ils prennent différentes formes : un dossier communicant ville/hôpital, des serious game pour éduquer et préparer… Quelques expériences intéressantes ont été évoquées dans cet atelier, comme le réseau social privé Family Ties, au Japon, qui permet de connecter un petit noyau de personnes au sein d’une même famille. Ou encore Activeprotective, un airbag personnel, se portant comme une ceinture et qui se déclenche automatiquement en cas de chute pour protéger les hanches de son porteur.
Atelier 2 : Comment faire des applications de santé pertinentes pour les patients ?
Cet atelier présentait la façon dont une association peut lancer une appli et en assurer ensuite la maintenance. Les moyens d’identifier les meilleurs partenaires pour la développer ont également été passés en revue. Utiliser au mieux de nouvelles fonctionnalités des supports, conserver les données à jour… autant de gestes qui ne s’improvisent pas ! Les participants ont semblé enthousiasmés par cet atelier, comme Damien Carnet, qui envisage de lancer une appli dans le cadre de l’ANDAR (Association Nationale de Lutte contre l’Arthrite Rhumatoïde).
Atelier 3 : Big data : risques et opportunités ?
Comprendre les risques et les opportunités du Big data pour une association de patients. Tel était l’objectif de cet atelier. L’occasion de rappeler que les données de santé sont protégées au nom du respect de la vie privée et qu’elles ne sont accessibles aux tiers qu’avec le consentement de la personne concernée. La big data et l’intelligence artificielle permettent d’apporter aux patients d’extraordinaires bénéfices, comme la médecine prédictive ou participative, les diagnostics numériques, un meilleur suivi des patients… Ces évolutions sont utiles à titre individuel dans une logique de quantified-self (pour se surveiller), pour mieux dialoguer avec son médecin… Elles ont aussi du sens à titre collectif puisqu’elles peuvent donner lieu à des recherches, études ou évaluations.
Innov’Asso est un dispositif crée par Roche en 2012 autour de l’innovation en santé qui accompagne les associations de patients en permettant le partage d’expériences entre pairs via des journées de rencontres et le site innovasso.fr
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