La blockchain, caution éthique du consentement digitalisé

Elles doivent être accessibles pour être utiles. Mais elles doivent aussi être sécurisées parce que très convoitées. Elles, ce sont les données de santé dont le volume connaît une croissance exponentielle ces dernières années. Il faut dire que le principe de santé numérique est omniprésent dans la prise en soins et le suivi sanitaire. Il oblige à avancer des réponses concrètes aux problématiques d'ordre éthique inhérentes au recours aux nouvelles technologies. La blockchain, et l'e-consentement qu'elle autorise, apparaît, aux yeux de beaucoup, comme une solution pour favoriser le respect de l’autre tout comme la liberté de chacun de décider dans une arène de jeu où les règles sont claires et équitables. Une manière également, via le respect de la loi et de l’inclusion numérique, d'aller à l'encontre de l'idée reçue qui veut que la digitalisation soit synonyme de déshumanisation. Il s'agit, à plus ou moins long terme de digitaliser le consentement, mais aussi et surtout de le faire dans le respect du droit pour qu’il soit éclairé. C'est là tout l'enjeu du recours à la blockchain puisque cette technologie apporte la certitude que les décisions des patients ne seront pas falsifiées, de même qu’elle garantit une sécurité souhaitée par le professionnel de santé pour un exercice serein de son activité.