La nécessaire internationalisation de la santé et du partage des données…

Et si le Brexit avait des conséquences sur la coopération sanitaire entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni ? L’information est à prendre très au sérieux au moment où la DG JUST (Direction générale de la justice et des consommateurs) et des représentants du secteur de la santé ont clairement évoqué les implications du partage des données entre l'UE et le Royaume-Uni pour les soins et les patients européens.

Cette discussion a eu lieu le 6 mai dernier à l’occasion d’un séminaire en ligne organisé par le European Health Stakeholder Group (EHSG). Il s’agissait d’évaluer précisément l’impact des transferts de données entre l'UE et le Royaume-Uni pour le secteur européen des soins de santé. En effet, le choix de certains députés européens de s'opposer aux décisions d'adéquation du Royaume-Uni n’est pas sans conséquences sur la santé européenne. Ou pour dire les choses autrement : il apparaît que la reconnaissance de l'adéquation du régime britannique de protection des données est vitale pour le fonctionnement du secteur européen de la santé.
Elle est d’autant plus vitale qu’elle permet de prendre en compte des menaces sanitaires transfrontalières telles que la COVID-19, sans oublier une circulation facilitée des professionnels, une recherche encouragée, un développement et une coopération optimisés. Avec pour ambition première : améliorer les résultats pour les patients et, in fine, sauver des vies.