Le numérique, cet ami qui veut du bien aux professionnels de santé

Comment les professionnels de santé perçoivent-ils et vivent-ils le virage numérique amorcé depuis plusieurs années par le système de santé ? C’est la question posée par Cegedim Santé qui a mené, en partenariat avec le CSA, une étude sur cette thématique.
L’occasion de mesurer l’adhésion des acteurs du soin à l’une des ambitions premières du plan Ma santé 2022 qui a pour objectif d’entraîner l’ensemble de la profession dans le virage du numérique afin de répondre aux enjeux de santé publique. L’occasion aussi de mettre en lumière leurs attentes et leurs réserves pour mieux les accompagner à embrasser cette numérisation des pratiques.

L’étude aura mis en évidence un paradoxe : alors que l’on pourrait croire que le numérique favorise l’isolement et les relations virtuelles, il n’en est rien puisque parallèlement à la croissance du numérique dans l’exercice du soin, les soignants tendent vers davantage de coordination et de communication et s’entourent de leurs pairs, délaissant l’exercice isolé en cabinet. Du moins pour ce qui concerne les jeunes professionnels de santé à l’inverse de leurs aînés.
Mais quelles que soient les générations, la majorité des sondés s’accordent à reconnaître les bienfaits de la e-santé. Ils sont ainsi 86 % de professionnels de santé à estimer que le numérique est une avancée à la fois pour eux-mêmes et pour leurs patients. Bien entendu et de manière logique, la connaissance et la maîtrise du numérique en santé décroissent avec l’âge. Si 70 % des jeunes professionnels de santé estiment avoir une bonne connaissance de ce qu’est le « numérique en santé », ils ne sont plus que 52 % au-delà de 60 ans.