La téléconsultation, premier effet du confinement et du COVID-19 !

Le trio de tête est composé par les médecins généralistes libéraux, les psychiatres et les pédiatres. Viennent ensuite les gynécologues, les dermatologues et les endocrinologues. Le classement de ces professionnels de santé se base sur le nombre de téléconsultations facturées à l'Assurance maladie entre septembre 2019 et avril 2020.

Les médecins généralistes libéraux en ont ainsi réalisé 82,6 % à en croire les résultats présentés fin juillet par la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam). Pour expliquer cette forte proportion, la Cnam avance l’argument générationnel : la moitié des médecins téléconsultants ayant moins de 50 ans alors que cette classe d’âge ne constitue que 37% de l’ensemble de l’effectif des généralistes libéraux.

Les médecins de plus de 60 ans facturent moins de téléconsultations que leurs confrères, alors que plus d’un tiers des médecins libéraux a plus de 60 ans. Parmi les facteurs qui peuvent justifier la croissance spectaculaire des téléconsultations, figure en premier lieu la crise sanitaire liée à la COVID-19. Entre mars et avril 2020, 5,5 millions de téléconsultations ont ainsi été remboursées.

A noter qu’en avril, un pic de 56 000 médecins pratiquant des téléconsultations a été observé. En même temps que celui des professionnels de santé ayant recours à la téléconsultation, le profil des patients mérite lui aussi d’être analysé. Et ce, d’autant plus qu’il a évolué pendant le confinement. Avant la mi-mars, les moins de 50 ans étaient proportionnellement plus nombreux à recourir à la téléconsultation. Après 50 ans, le recours à ce dispositif diminuait fortement et régulièrement avec l’âge. Force est de constater que cette tendance a changé pendant le confinement : les moins de 30 ans représentant 19 % des patients téléconsultants, contre 32 % auparavant…