Les associations au cœur de l’innovation en santé

Crise du bénévolat : mythe ou réalité

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Bénévolat : à chacun son mode d’engagement

Les associations de patients sont portées par l’ambition nationale d’associer les patients aux décisions de santé et au développement du système de soins. Contrairement aux idées reçues, on n’assiste pas à un « désengagement » mais à un renouveau des formes d’engagement !

A lire les différentes études sur le bénévolat et à parcourir les enquêtes traitant du fait associatif, une conclusion s’impose : les faiblesses de l’action associative ne sont pas tant liées au manque de ressources humaines qu’à une organisation et une gouvernance passées de mode. Une approche qui a tendance à faire fuir plutôt qu’à attirer. « Voilà pourquoi il est important de veiller à créer une communauté dans laquelle chaque bénévole se reconnaît et se motive. Pour créer un bénévolat consistant, il faut du sens, autrement dit un projet s’inscrivant dans une direction claire. C’est tout l’objet du projet associatif fédérateur sur lequel les personnes vont s’engager et autour duquel ils vont se réunir. En ce qui concerne l’association François Aupetit (AFA) l’engagement est d’autant plus naturel et sensé que les bénévoles ont souvent eu à faire avec la maladie », explique Anne Buisson. Et de poursuivre : « il est certain que l’engagement pour des tâches administratives, perçues comme moins porteuses de sens, suscite moins de vocations. C’est cette situation qui fait dire à certains responsables qu’il y a moins de bénévoles », justifie la directrice adjointe de l’AFA, une association forte de 250 000 patients concernés par la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique chronique. Au total, la structure compte 350 bénévoles actifs sur toute la France. Et si, en général, le bénévole fuit les responsabilités, ce n’est pas qu’il veuille évoluer au sein d’une structure désorganisée mais plutôt qu’il s’inquiète d’intégrer une association qui pourrait afficher des difficultés de renouvellement de l’équipe dirigeante, une insuffisante représentation des femmes et des jeunes, un pouvoir peu partagé voire des moyens techniques limités et peu innovants. Résultat pour répondre aux nouvelles attentes des bénévoles et donc aux nouvelles formes d’engagement, les structures associatives ont à faire leur mutation. Car, c’est un fait, l’engagement bénévole a, lui, bel et bien évolué.

Pas moins de bénévoles, mais un bénévolat différent

L’engagement informel, en dehors de toute organisation, a ainsi progressé plus significativement que l’engagement associatif. Parallèlement, l’engagement régulier a diminué au profit d’un engagement plus ponctuel. Par ailleurs, les bénévoles vont plus spontanément se mobiliser pour des actions précises, pour des engagements forts et visibles dans lesquels ils pourront percevoir rapidement les résultats. Et pour celles et ceux qui en seraient encore à dénoncer l’individualisme des jeunes comme obstacle à leur engagement, sachez que l’engagement associatif a justement progressé chez les moins de 35 ans ! Cet état des lieux témoigne parfaitement de l’existence, dans la population, de réelles motivations à s’engager au service des autres et de l’intérêt général. Une motivation d’autant plus forte quand il s’agit d’enjeux de santé publique, thématique ô combien mobilisatrice. Plus que les chiffres, ce sont les motivations qui reflètent donc l’évolution de l’engagement bénévole. Se sentir utile mais aussi se sentir reconnu, rencontrer d’autres personnes, apporter « sa pierre » à la société, participer comme citoyen, acquérir des compétences, se former…

A noter que les associations sollicitant un engagement bénévole de quelques heures de façon ponctuelle pour une action précise séduisent particulièrement. D’autant plus que cet engagement peut parfois déboucher sur une intervention plus régulière. « A l’AFA, le changement des formes de bénévolat et de l’engagement a été observé depuis plusieurs années. Plusieurs types de bénévoles existent au sein de notre association : à côté d’un bénévolat traditionnel porté par les représentants de l’association formés (pour ne pas dire experts), se développe un bénévolat plus ponctuel pour l’organisation d’un événement par exemple », expose Anne Buisson.

Une plus grande attention portée à l’accueil du bénévole

Pour s’engager pleinement, encore faut-il que le bénévole soit bien accompagné. Pour toutes les raisons évoquées, les associations doivent s’interroger sur la manière dont elles les accueillent et les fidélisent. L’enjeu est bien leur intégration dans les équipes, leur accompagnement et leur formation. Il est nécessaire pour chaque association de définir des modes de relation et d’organisation adaptés. La richesse des profils et des parcours a aussi son exigence pour les associations, celle d’apporter à tous ses engagés bénévoles le cadre d’action qui leur permettra de participer à l’édification d’une société plus harmonieuse. Il en va tout simplement de l’avenir du fait associatif puisque l’engagement bénévole – au sens de gratuit et désintéressé – peut s’exercer à l’heure actuelle en dehors de tout cadre associatif. « Le risque de cet engagement informel est de ne pas créer du sens et de la cohésion entre les bénévoles. Il s’agit d’un engagement très ponctuel – le temps d’un like ou d’un Tweet – par des profils très hétérogènes… Mais il est certain qu’avec le numérique, nous avons l’opportunité de toucher plus de bénévoles », explique Anne Buisson. En effet, même de façon isolée, le fait de partager un événement, d’utiliser un hashtag ou de publier un message de soutien sont des gestes forts et engageants à l’échelle d’une petite communauté. Le développement de ce mouvement d’actions collectives en dehors des structures associatives est clairement perceptible chez les jeunes générations qui veulent agir vite sans forcément le poids des statuts, des assemblées générales… Et force est de constater qu’il trouve dans le numérique de puissants outils.

Un engagement pas si virtuel

L’essor du numérique a profondément modifié les formes de l’engagement. Notamment parce qu’il renforce le sentiment d’efficacité et d’immédiateté dans l’action. Il est clair qu’Internet en général et que les réseaux sociaux en particulier raccourcissent le temps entre la réflexion et l’engagement concret. « En ce qui concerne notre association, les changements observés depuis quelques années montrent moins de bénévoles réguliers sur des tâches fixes, telles que des tâches administratives. A contrario, difficile de ne pas se réjouir à l’idée de voir apparaître de nouveaux profils du Web. En clair, toutes les personnes qui affichent leur soutien à l’association sur les réseaux sociaux. L’engagement envers l’association est différent mais il donne de la visibilité à nos actions », argumente la directrice adjointe de l’AFA. Qui plus est, aujourd’hui, l’engagement en ligne permet non seulement d’informer le plus grand nombre mais aussi de prendre position. Cela se vérifie pour la majorité des associations de patients qui se mobilisent sur ces deux créneaux. Parmi les supports qui ont le vent en poupe depuis plusieurs années : les pétitions en ligne. Il faut dire qu’en une semaine, ce sont plusieurs milliers de signatures qui peuvent être obtenues. Chose impossible il y a 10 ans. De quoi inciter les associations à mener ce type d’initiatives dans le cadre de leurs actions de plaidoyer. On parle désormais « d’e-solidarité » ou de solidarité portée par la communauté numérique. « L’AFA soutient le développement numérique. L’engagement même ponctuel est très intéressant » conclut Anne Buisson.

« L’engagement n’est pas en crise ! »

La valorisation économique du bénévolat est d’actualité. Et ce d’autant plus que les nouveaux supports de communication – à commencer par le numérique – facilitent les prises de position et un engagement pluriel, que ce soit au sein d’une structure associative ou en dehors. Bastien Engelbach, coordonnateur des programmes de La Fonda décrypte le fait associatif.

Être un laboratoire d’idées du monde associatif tel que se présente la Fonda, qu’est-ce que cela implique concrètement ?

Bastien Engelbach : En tant que laboratoire d’idées du monde associatif, notre rôle est d’apporter des outils concrets pour comprendre les évolutions de l’environnement d’action et nourrir les stratégies des acteurs associatifs. Concrètement, nous produisons des contenus sur les évolutions du monde associatif et de la société qui vont enrichir la réflexion des associations. Nus privilégions des méthodes dites prospectives. Le panel de sujets est très large avec pour objectif principal de permettre aux responsables associatifs et leurs partenaires de disposer d’un espace où ils vont pouvoir prendre du recul, sortir des urgences de gestion du quotidien et mieux comprendre l’environnement d’action dans lequel ils évoluent.

Qui participe à la production de ces contenus ?

B.E : Notre association compte à l’heure actuelle plus de 200 membres, composés de professionnels qui viennent de tous les horizons du monde associatif. Ils entendent apporter leur expertise et leurs parcours à nos réflexions pour, au final, outiller et éclairer la coopération entre les acteurs d’intérêt général.

Dans la réflexion pour soutenir l’évolution du monde associatif, la notion de partage d’expériences semble être une notion fondamentale ?

B.E : C’est quelque chose d’essentiel à plusieurs niveaux. En tant que laboratoire d’idées, notre rôle est de produire et de partager de la connaissance. Pour cela, nous faisons appel à des expertises variées. Nous sollicitons par exemple des personnes pour rédiger des articles, intervenir lors de tables rondes, dans des colloques ou des conférences thématiques. Au sein de la Fonda, le partage de connaissances repose majoritairement sur la logique d’intelligence collective. Pour favoriser cette émulation, en interne, nous organisons régulièrement des ateliers et séminaires. Il nous arrive également d’intervenir de manière plus directe quand les acteurs associatifs nous sollicitent pour présenter nos travaux et partager nos méthodes. La dimension d’intelligence collective est centrale dans le développement du fait associatif.

Doit-on parler du monde associatif ou des mondes associatifs tant la diversité est grande parmi les associations ?

B.E : Il faut avoir une compréhension assez large de cette notion de monde associatif. Il est préférable de parler du fait associatif ou de l’associativité. Derrière le fait associatif, nous entendons la mise en commun de connaissances, de moyens et de ressources pour poursuivre des finalités d’intérêt général. Ce fait associatif peut se manifester de différentes façons, que le renouvellement des formes d’engagement et la diversification des structures contribuent à diversifier. Le fait associatif s’incarne ainsi par les associations, mais aussi au niveau des collectifs ou encore de toutes les formes de coopération émergentes.

Avec plus de 22 millions de Français engagés dans une activité associative, la crise du bénévolat, souvent avancée, est-elle vraiment une réalité ?

B.E : L’affirmation selon laquelle on ne s’engage plus, ou qu’il y a une crise de l’engagement liée à la montée de l’individualisme, est un lieu commun. C’est faux. Au contraire, nous sommes convaincus qu’il n’y a pas de crise de l’engagement et pas de crise du bénévolat. La volonté des acteurs de s’engager n’a jamais été démentie. D’ailleurs, ce chiffre conséquent de 22 millions de Français engagés dans une activité associative atteste la vitalité de l’engagement dans notre société. Un autre chiffre vient corroborer ce dynamisme : celui du rythme régulier de créations d’associations pour atteindre le chiffre actuel de 1,5 millions d’associations en France. Enfin, l’accumulation des participations bénévoles équivaut entre 1 320 000 et 1 460 000 ETP (équivalent temps plein), ce qui prouve que les Français ne sont pas passifs mais au contraire prompts à s’engager. Pour autant, il est vrai que l’engagement se manifeste de façon très diverse et nous observons un renouvellement de ces formes d’engagement.

Quelles sont justement ces nouvelles formes d’engagement et dans quelle logique s’inscrivent-elles ?

B.E : Avant même de les détailler avec plus de précision, il faut bien comprendre que ces nouvelles formes d’engagement, qui participent au dynamisme associatif, sont les garantes de la vitalité démocratique en France. Sur le plan technique, les nouvelles formes d’engagement portent notamment sur le sens qu’on donne à son engagement ou la durée de celui-ci. Même si dans les faits, les engagements dans la durée restent conséquents. Aujourd’hui ce qui importe, c’est de s’engager pour des causes, pour des projets qui ont du sens. On remarque un vrai besoin des Français de trouver du sens dans leur engagement et de pouvoir en mesurer l’apport. Par ailleurs, les bénévoles qui s’engagent nourrissent de réelles attentes de constitution de liens sociaux avec d’autres personnes, et d’acquisition de compétences. Il ne s’agit plus seulement de s’engager pour défendre une cause. Quant aux moyens techniques de l’engagement, ils font ressortir la place prise aujourd’hui par le numérique. Les gens peuvent également s’engager en relayant des informations, en signant une pétition en ligne.

Est-il raisonnable d’essayer de dresser le portrait-robot du bénévole français ?

B.E : On pourrait essayer mais ce serait trop complexe car les formes et les domaines d’engagement sont multiples (défense de l’environnement, association médico-sociale, association de défense de la pénibilité au travail, la façon de s’engager, l’intensité de l’engagement, sa durée etc.). Ceci étant dit, on observe que le bénévolat concerne tout le monde : les hommes et les femmes de tous âges. C’est un constat assez manifeste alors qu’auparavant, on notait des différences entre les catégories d’âge. Cette difficulté de pouvoir dresser un portrait-robot est accentuée par le fait que finalement selon les domaines, les tendances sont différentes : dans les associations sportives, il y a une participation masculine plus forte alors que dans les associations d’éducation, c’est l’inverse. Pour les associations de santé et du médico-social, cela s’équilibre plutôt. Néanmoins, quelques facteurs agissent de façon transversale sur la propension des personnes à s’engager. Je pense notamment à l’influence de la tradition familiale ou la corrélation avec le niveau de diplômes. Les personnes ayant une tradition d’engagement dans leur famille et ayant un niveau de diplôme élevé sont plus promptes à s’engager.

Avec la tendance à valoriser monétairement le bénévolat, ce dernier est-il en passe de devenir un service de nature marchande ?

B.E : La question de la valorisation de l’engagement et du bénévolat dans les associations se pose depuis longtemps. Le nouveau plan comptable demandé aux associations n’a fait que la renforcer. La prise en compte du bénévolat dans le plan comptable traduit une chose : les modèles socio-économiques des associations sont des modèles hybrides. Nous sommes sur des modèles de fonctionnement où la création de richesse est portée par la richesse humaine des acteurs qui composent les structures. Mais cela ne constitue pas une marchandisation du bénévolat parce que le point de départ du bénévolat reste la volonté de vouloir s’engager spontanément, librement au service d’un projet à défendre. Le fait que nous soyons en capacité de le valoriser ne veut pas dire que nous sommes face à un phénomène de marchandisation. Par contre, on peut s’interroger sur la marchandisation de certains services qui autrefois étaient rendus par des liens de solidarité des personnes. Je pense, par exemple, au service payant mis en place par La Poste pour rendre visite aux personnes âgées isolées. Nous pensons à la Fonda que nous aurions intérêt aujourd’hui à valoriser davantage les activités des associations qui sont trop souvent associées à des coûts et non à de la valeur produite. Le bénévolat, entre autres, est à la source de cette création de valeur, quoi doit conduire à considérer les associations comme des acteurs économiques à part entière. et fait des associations des acteurs économiques de premier plan.

Le bénévolat et l’engagement peuvent-ils exister hors des associations ?

B.E : L’engagement ne se limite pas au cadre associatif. Certes, l’ensemble des participations bénévoles sont majoritairement assumées au sein des associations mais on peut aussi avoir du bénévolat en dehors des associations, pour des collectivités, pour la solidarité familiale. Il y a de plus en plus de personnes qui s’engagent dans le cadre de collectifs pour défendre un territoire et une cause. Ils ne cherchent pas à se structurer administrativement sous la forme associative (loi 1901) mais ils sont engagés.

Comment les associations s’adaptent-elles à ces nouvelles formes d’engagement ?

B.E : C’est assez variable selon les problématiques, selon le type d’association. On voit apparaître des associations qui se sont intégralement créées dans ces nouvelles dynamiques. Je pense notamment à Astérya qui travaille sur l’envie d’engagement des personnes. Des associations comme Benenova ont par ailleurs travaillé sur la mise en relation entre les besoins des associations et les envies d’engagement des personnes. Il y a donc tout un panel d’outils qui se met en place pour répondre à l’évolution des formes d’engagement. L’outil numérique est l’un de ces outils phares. Il y a aussi des associations pour lesquelles c’est plus complexe. C’est le cas des associations gestionnaires qui font face à une vraie difficulté qui est celle du renouvellement de leur gouvernance. Tout simplement parce que les gens ne recherchent pas forcément à s’engager comme trésorier, secrétaire etc. Or, la loi de 1901 ne contraint pas à avoir ces modèles de gouvernance. On observe dans l’ensemble du monde associatif, des évolutions des pratiques avec le souci de mieux accueillir, mieux accompagner, mieux former et être dans une dynamique de création, de développement et de structuration des parcours d’engagement des personnes.

LE CEC ou comment le bénévolat paie…

Un Français sur 4 donne de son temps gratuitement. Cela représente 12,5 millions de bénévoles dont 43 % ont moins de 50 ans. Ces données traduisent une réalité : le bénévolat participe au dynamisme de notre société. Pas étonnant alors que revienne de manière récurrente sur le devant de la scène la question de la valorisation de cette mobilisation. Un début de réponse a été apporté le 8 août 2016 avec le vote de la Loi travail et la mise en place du compte d’engagement citoyen (CEC). Un dispositif porté par l’Etat et destiné à reconnaître et valoriser l’engagement bénévole. En permettant notamment à chaque bénévole d’accéder gratuitement à des formations (sous conditions). Que faut-il savoir sur ce dispositif en 5 mots-clés…

Activités. Le CEC recense les activités bénévoles ou volontaires des individus engagés dans des missions d’intérêt général (bénévolat, volontariat ou maître d’apprentissage) et leur donne droit à des heures de formations spécifiques. Huit activités sont concernées : le service civique ; la réserve militaire opérationnelle ; la réserve civile de la police nationale ; la réserve sanitaire : l’activité de maître d’apprentissage ; les activités de bénévolat associatif ; le volontariat dans le corps des sapeurs-pompiers ; la réserve civique.
Cependant, toute activité bénévole n’ouvre pas des droits au CEC. Il doit s’agir de missions d’encadrement de bénévoles ou d’un rôle de dirigeant associatif.

Formation ou congés. Grâce au CEC, le bénévole acquiert des euros inscrits sur son compte personnel de formation (CPF). Au maximum, 240 € pour la même catégorie d’engagement sur la même année civile. Au global, le montant des droits acquis au titre du CEC est limité à 720 €. En lieu et place des euros, il est possible de disposer de jours de congés accordés par l’employeur pour exercer son activité bénévole ou volontaire.

Accessibilité. Avoir 16 ans et plus (ou 15 ans pour les jeunes ayant signé un contrat d’apprentissage). Sont concernés les salariés, non-salariés, demandeurs d’emploi, bénévoles, volontaires, agents publics (d’Etat, hospitalier ou territorial), retraités à condition d’exercer une activité bénévole ou volontaire. A noter que le CEC reste ouvert tout au long de la vie.

CPA et CPF. Pour consulter les droits acquis au titre du CEC, il est impératif d’ouvrir au préalable un compte personnel d’activité (CPA). Le CEC apparaît à côté du compte personnel de formation (droits à la formation ouverts par l’activité professionnelle) et du compte personnel de prévention de la pénibilité.

Où et quand. Tous les compteurs CEC sont actuellement à zéro. Les droits acquis au titre de 2017 et 2018 seront visibles sur le site moncompteformation.gouv.fr au 1er trimestre 2020. Les années suivantes, les droits seront alimentés au second trimestre de l’année suivant celle où l’activité a été exercée.

Pour en savoir plus

Le Compte Engagement Citoyen (CEC)
https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/le-compte-engagement-citoyen-cec-0

AFA, vaincre la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique
https://www.afa.asso.fr/

Plateforme d'intelligence collective, la Fonda coproduit des éclairages pour nourrir les choix stratégiques des acteurs du monde associatif.
https://fonda.asso.fr/

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